Iris peut être décrite en quelques lettres : R. P. V. C. P.

R. pour rêveuse : On ne sait si c’est la nature de son être ou la nature elle-même qui fait cela mais elle a la tête dans les nuages. Cela peut-être au-delà des cimes des arbres et des montagnes, il y a toujours plus haut et c’est à ces hauteurs qu’Iris voit ses rêves.

P. pour protectrice : Apéliote est sa maison, son rêve et la place de ses désirs.  Elle connait le moindre des arbres, la moindre plantes et feuilles sur place. Elle aime cette univers et ne peut s’imaginer sans. C’est cet amour farouche de la nature qui est à l’origine de son tempérament protecteur

V. pour vive : La nature a beau être belle, elle est aussi changeante et peut être dangereuse. Il vaut mieux pour cela être vive à la fois d’esprit et de corps. Courir dans l’herbe, sauter dans les arbres, monter des falaises, c’est un entrainement sportif qui lui fait du bien physiquement et moralement.

C. pour curieuse : Si l’on veut découvrir et comprendre son lieu de vie, il faut garder l’esprit ouvert. Il n’y a pas de meilleur professeur que ce que l’on trouve dans la terre. Il y a mille et une force de vies et ces découvertes ont permis à Iris de développer son goût pour la connaissance et lorsqu’elle ne rêve pas, elle tente d’en découvrir plus sur la vie qui l’entoure.

P. pour pacifiste : même si elle est protectrice, Iris préfère résoudre les conflits par la diplomatie que par la force. Cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas être en colère ou qu’elle soit faible. Elle considère juste que la parole à plus de force que l’action. Les mots ont du pouvoir et c’est ça qu’elle préfère utiliser comme arme.

Elle aime particulièrement la biologie, les nuits au coin du feu, les coucher de soleil et les fruits gorgés d’eau.

Une bonne journée, selon son goût, c’est de parcourir le territoire d’Apéliote et de se consacrer à son travail. Elle mangera un sandwich au beurre d’amande et une bouteille d’eau. Le reste de la journée se passera de la même façon que le début. Pour finir elle grimpera aux arbres et observera les changements de couleurs dans le ciel en laissant l’air soufflé sur son visage. Pour finir, il est possible qu’elle se laisse doucement glisser dans un sommeil profond en haut de son arbre ou bien qu’elle rejoindre son logis pour lire un livre avec un bon thé.

Elle déteste la pollution, les espaces clos et fermés, la violence physique, les mensonges (même par omission) et les boissons gazeuses.

Sa plus grande peur est de voir son monde tel qu’elle la toujours connu, disparaitre. Elle se sent terriblement concerné par les derniers événements qui réveillent cette peur la plus profonde.

« Rose Land et Cyrille Land sont heureux de vous annoncer la naissance de leur tendre fille : Iris Althea Land. Iris est née en l’an 26 et nous comble de bonheur depuis cette heure-là. »

Iris est la toute première enfant du couple heureux qu’était Rose et Cyrille Land. Ses parents avaient un grand chalet dans une clairière au centre de l’une des forêts les plus connus du territoire d’Apéliote. C’était un lieu calme et serein. Ses parents avaient tenté de créer un endroit où il ferrait bon vivre. Là où une enfant pourrait s’épanouir et devenir une magnifique jeune fille. Elle reçut tout l’amour dont un enfant peut souhaiter. Sa mère était une véritable fée du logis et pouvait faire sortir un bon repas de presque rien. C’était une femme toute petite et frêle qui tombait souvent malade. Son père lui était une force de la nature, très grand et tout en muscle. Il aimait tendrement sa famille et connaissait chaque arbre par son petit nom propre. C’est lui qui a développé son goût pour la nature et son intérêt pour la découverte.

La jeune enfant, a vu son appétit de l’instruction décuplé lorsqu’elle s’est jointe aux autres enfants à l’école. Sa vivacité et son intérêt pour une meilleure compréhension du monde lui ont permis d’être une bonne étudiante. L’école est aussi le lieu le plus propice pour faire la découverte de nouveaux amis et Iris n’a pas échappé à la règle. Même si ses rêveries avaient tendance à être un sujet de plaisanteries, elle prenait tout cela à la rigolade et as pu lier quelques amitiés très fortes dès son plus jeunes âge. C’est lorsqu’elle allait entrer dans sa sixième année d’étude que son existence sans soucis pris un tour inattendu. Sa mère mourut au centre de soin de Notos d’une éclampsie alors même qu’elle mettait au monde le petit frère d’Iris. L’enfant ne survécu pas plus longtemps que la mère.

Iris fut très troublé et touché par la mort de sa mère mais ce n’était rien par rapport à ce que son père pouvait ressentir. Lui, qui autrefois était aussi joyeux qu’un pinson, portait un masque de tristesse en permanence sur son visage. Ils eurent chacun leur manière de faire leur deuil. Si Iris trouva du réconfort dans les escapades à travers les arbres, son père quant à lui s’enfermait dans un silence troublant. Le chalet qui était autrefois si joyeux n’était maintenant plus que sombre et triste.  Cela poussait Iris à trouver le réconfort dans la nature. C’est pourquoi cela est aussi important pour elle. Même si son amour pour la biologie est né de la connaissance de son père, c’est cette période très triste qui a fini d’achever la relation presque fusionnelle entre la jeune fille et son environnement. L'Académie remplie parfaitement ce but.

Lorsque vint le temps de partir, Iris, n’hésita pas. Son père et elle, avait à peine quelques conversations par ans. Il n’y avait pas de raison de rester au chalet si plein de souvenirs. C’est là qu’elle a décidé de repousser ses limites et de quitter Apéliote pour rejoindre les autres territoires et en découvrir plus sur les plantes que l’on pouvait trouver là-bas. Même si la flore restait son intérêt principale (comme peuvent le prouver les nombreux herbiers dans sa petite cabane), elle a découvert aussi beaucoup de chose sur la faune des autres territoires et leur relation avec la nature. Iris à noircit de nombreuses pages avec ces découvertes et c’est comme ça qu’elle est devenu une des meilleures. Elle ne s’en vante pas car c’est un réel plaisir plus qu’une nécessité ou quelque chose qui s’impose.

Iris a donc travaillé pendant quelques années dans différentes zones et une fois qu’elle a acquis suffisamment de savoir, elle est retournée là où son cœur est toujours restés : Apéliote. Quand elle est rentrée elle a découvert que son père n’avait pas évolué et qu’il restait coincé dans le passé. La jeune femme ne voulait pas  se retrouver dans la même situation. C’est pourquoi elle a décidé de créer son propre logis avec ses propres souvenirs. Elle voulait son antre. Elle bâtit avec l’aide de quelques amis d’enfance, sa cabane en haut d’un arbre centenaire. Même si la personnalisation était difficile, elle savait qu’elle pouvait insuffler sa propre âme dans sa cabane. Elle avait enfin tout ce qu’elle avait souhaité. Mais c’était sans compter les différents évènements qui secouèrent Arcadia.
Jusqu’à présent Iris avait vécu dans son propre petit monde. Même si elle avait bougé et rejoint les autres quartiers, elle avait toujours vécu dans sa petite bulle. Cependant, il semblait que les choses semblaient changer de plus en plus.

« Je ne sais pas ce qu’il se passe. J’ai peur… que va-t-il arrivé à notre monde ?! Celui que j’ai toujours connu. A Apélios j’ai vécu une vie protégé mais ailleurs j’ai senti que nous étions tous différent et que la violence, le gouvernement, l’arena et l’extérieur n’est pas tel que je l’imaginais. Je ne sais pas ce que je dois faire. J’ai envie de me battre pour protéger ce monde et cette nature que j’aime. Si on a besoin de moi, je sais que je n’hésiterai pas mais je ne peux pas cacher que j’ai peur de ce que l’avenir nous réserve. Je rêve de quelques choses de bien différent et de meilleur… mais est-ce que mon rêve se réalisera ? »
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